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Et si,
contrairement à ce que l’on dit,
la vraie menace
ne venait pas de l’ennemi ?

De la guerre de Troie à la Guerre froide en passant par la guerre de Cent Ans, l’ennemi aura été au coeur des préoccupations du Prince et la principale source de danger pour lui. Mais est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

Dans ce livre consacré à l’exercice du pouvoir, qui paraît très exactement cinq cents ans après le Prince de Machiavel dont il reprend délibérément l’intitulé, Percy Kemp bouscule l’idée reçue qui voudrait que la principale menace pesant sur le Prince vienne encore et toujours de ses ennemis.

Se fondant sur le constat que le monde aura bien plus changé au cours des cent et quelques dernières années qu’il ne l’avait fait durant les trois ou quatre millénaires qui avaient précédé, il avance cette hypothèse hardie : Aujourd’hui, la vraie menace qui pèse sur le Prince résulte de l’accélération de l’histoire qui, en multipliant les événements à l’infini, l’empêche de gérer à son avantage des imprévus en nombre toujours croissant, et permet ainsi à ses ennemis d’en tirer profit.

Il démontre aussi que la maîtrise du monde ne passe plus, comme du temps d’Alexandre et de Darius, de Napoléon et de Wellington, voire même du temps de Kennedy et de Khrouchtchev, par la subjugation de l’ennemi, mais par la maîtrise de la déferlante des événements, l’exercice heureux du pouvoir restant tributaire, lui, de la maîtrise qu’on exercerait en premier lieu sur soi.

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